7 Février 2018
Résumé : Partir à la découverte de soi-même peut mener sur d'étranges chemins...
Pour se ressourcer et faire le point sur sa vie, Stéphane Allix entame une retraite en forêt. Il ignore qu'il va se confronter à l'impensable.
Lors d'une méditation, une vision s'impose à lui : un soldat de la Seconde Guerre mondiale meurt, touché à la gorge. Le nom de cet homme et d'autres informations lui parviennent également en pensée. L'expérience est extrêmement troublante. Pourquoi ressent-il une telle intimité avec ce personnage ?
Auteur : Stéphane Allix
Nombre de pages : 456
Edition : Mamaéditions
Collection : Témoignages
Date de parution : 13 octobre 2017
Prix : 23€ (Broché) - 14.99€ (epub, mobi)
ISBN : 978-2845941717
L’auteur, reporter de guerre et présentateur de télé décide de se ressourcer au Pérou, en pleine forêt. Au cours d'une promenade, la quiétude le gagne tellement, qu'il s'imagine être comme l'aigle qui vole au-dessus de lui. Voilà que subrepticement, le décor autour de lui change. Son frère décédé lui apparait et semble le guider vers un paysage qui s'esquisse à lui. C'est une vision de guerre, quelque peu floue, qui lui apparait. Au milieu de celle-ci, un homme en uniforme allemand qui lui paraît familier. Dans son esprit, son nom est prononcé : Alexander Hermann, Obersturmführer. L'homme lui sourit puis se détourne. Sa gorge éclate sous l'éclat d'une balle qui vient de lui frapper la jugulaire. La vision s'estompe, Stéphane Allix revient à lui, bouleversé.
De retour en France, Allix n'a de cesse de comprendre qui est cet homme et pourquoi il lui est apparu. Est-ce une vie antérieure ou une information que lui projette un être dans le but de finir quelque chose.
S'engage alors une longue quête où grâce à un historien il parvient à connaitre les premières infos sur cet Alexander et à remonter le fil de sa vie, d'Allemagne à la Russie, faisant parfois le parallèle avec celle du journaliste et bousculant ses certitudes.
Ce livre se lit comme un roman d'aventure, de généalogie et d'histoire sous couvert d'une enquête où l'auteur remonte le temps pour émerger dans la vie d'un soldat du IIIème Reich, mort sur le front Russe.
Ici, pas de réponse sur les vies antérieures. L'auteur, lui-même ne sait pas s'il s'agit de lui, d'une partie de lui ou d'une information captée, même s'il tend au final plutôt pour la seconde option.
L'ouvrage se dévore, car tout est tissé sous le fil de l'enquête pour partir sur la trace de cet Alexandre Hermann, rencontrer sa famille, les lieux où il a vécu, comprendre son entrée dans les jeunesses Hitlériennes et ensuite son parcours chez les SS. C'est l'occasion aussi d'en apprendre plus sur les campagnes de Russie, sur le devenir des soldats morts au front.
Quelques redites sur la fin enlèvent au récit le bonheur que l'on y a trouvé à s'y plonger.
Globalement, c'est une belle aventure. De la manière dont elle est narrée, on ne sait trop quoi en penser sur cette réalité de vie antérieure. Peut-être parce que Stéphane Allix n'arrive pas à nous accrocher suffisamment sur le sujet, à cause de ses propres doutes ou de ses démonstrations qui, sommes toutes, n'en sont pas vraiment. Il en parle à des médiums qui lui retournent des informations, mais celles-ci sont vagues et ne démontrent rien. Sur ce chapitre donc, je suis restée un peu perplexe. Concernant la quête qui va le conduire à retrouver la trace d'Alexander Hermann, là, par contre, l'auteur m'a embarquée.
A vous de vous faire donc un avis.
bande annonce "Lorsque j'étais quelqu'un d'autre", de Stéphane Allix
Cette histoire me concerne. Il ne s’agit pas d’un accident. J’en ai l’intuition, plus forte chaque jour. Depuis mon retour du Pérou, je sais au fond de moi que l’expérience ne s’est pas produite par hasard. Néanmoins, sans doute par appréhension, j’ai jusqu’à présent évité de donner trop de poids à des hypothèses extraordinaires, cantonnant ma réflexion à la psychologie, malgré la découverte de l’existence réelle d’un Obersturmführer Alexander Herrmann.
Toutefois, je dois bien admettre que la réalité de cet homme est aujourd’hui encore renforcée par ma discussion avec le spécialiste français Charles Trang. Entendre quelqu’un d’autre prononcer ce nom, Alexander Herrmann, et évoquer sa vie, même si brièvement, le rend un peu plus tangible, davantage réel. Et cela accroît encore le mystère de mon rapport avec lui.
Je me prends alors à envisager plus sérieusement une théorie que mon esprit rationnel — et sans doute aussi une inquiétude inconsciente — m’empêchait de considérer depuis mon retour de voyage : celle de la réincarnation. Des vies
antérieures. Ne serait-ce pas me conduire de manière irrationnelle que de m’évertuer à refuser de creuser cette piste ? Certes, examiner ma rencontre avec Alexander Herrmann sous l’angle des mémoires antérieures est dérangeant. C’était un nazi.
Comment assumer ça ?
Comment ne pas haïr un tel être ? Si cet homme se révélait être moi avant, comment en avoir la preuve d’abord, mais ensuite comment vivre avec cette idée ? En ayant en horreur une part de moi ? Comment vivre avec la culpabilité de porter l’empreinte d’un tel personnage ? Quand le pardon devant une telle abomination n’est pas envisageable, comment admettre en être une sorte d’écho ?
Comment aimer ce que je ne peux que détester ?
Ces questions restaient purement théoriques auparavant, elles deviennent désormais palpables. Suis-je la réincarnation de cet homme ? Est-ce pour cela que ces scènes de sa vie me sont apparues ? Car je dois bien admettre que le personnage a existé.
Il ne s’agit plus là d’une énigme exotique. On ne parle pas d’un roi, d’un héros ou d’un vieux sage. Cet Alexander n’est pas une figure à moitié mythique issue d’un passé lointain, c’est un lieutenant de la SS, tué alors que mon père avait quatorze ans !
Il ne m’est plus possible de me tenir à distance du gouffre.
Au-delà de sa pensée abjecte et de son adhésion à un régime qui m’inspire le plus grand dégoût, je ne peux empêcher mon esprit de commencer à faire des rapprochements entre certains de mes traits de caractère et ceux qui auraient également pu
avoir été les siens. Comment dire cela ? En effet, depuis ma conversation avec Charles Trang, je m’interroge sur ce qui serait susceptible de passer d’une vie à une autre. Des souvenirs ? Il n’y en a aucun. Mais qu’en est-il des émotions ? Des pulsions ? Des traumatismes ? Des phobies ? Des images qui apparaissent dans mes rêves ? De toutes ces choses qui, bien qu’inconscientes, se sont révélées être présentes en moi ?
Quelles pourraient être mes tendances psychologiques témoignant que je ne suis pas indifférent à ce personnage et à ce qu’il a traversé ? Me revient immédiatement en tête cette obsession durant toute mon adolescence, cette fascination qui m’a conduit à vouloir devenir grand reporter et dont j’ai déjà parlé plus haut. Effectivement, j’étais un adolescent obsédé par la mort, le sang, la violence et l’horreur. Ce n’est pas, que je sache, le cas de tous les adolescents. J’étais excessif dans ce domaine. Mes frères, par exemple, ne montraient pas les mêmes dispositions, alors que nous avions pourtant reçu la même éducation. D’où me venaient ces pulsions noires ?
Chez moi, la violence est un mystère ancien.
Puis, au cours de l’adolescence, ma quête s’est transformée en désir de confrontation avec cette violence du monde. Confrontation pour décrypter, saisir les motivations, les raisons de l’existence de ce Mal si répandu sur notre planète. La voie du journalisme — vouloir comprendre et expliquer — fut rapidement une évidence chez moi, à un âge où la majorité de mes amis au collège se cherchaient encore avec légèreté. Collège que j’ai quitté très tôt, avant le bac que j’avais décidé de ne pas passer tant je me sentais appelé par une intuition impérieuse. Alors que les garçons et les filles de mon âge ne pensaient qu’à s’amuser et à profiter avec insouciance de leur jeunesse, moi je vivais seul dans une chambre de bonne à Paris, je faisais des photos dans les manifestations et me prenais à rêver que j’étais au cœur du danger lorsqu’elles dégénéraient en affrontement avec la police. Puis, à dix-neuf ans, j’ai rejoint le maquis afghan, la vraie guerre, comme s’il avait été clair depuis toujours que j’allais connaître cette expérience, le cachant même à mes parents qui me croyaient en sécurité au Pakistan.
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