18 Octobre 2017
Résumé :
Marie-Alexandrine Petitjean, veuve Becker (1879-1942), onze victimes : dix femmes et un homme. Henry-Désiré Landru (1869-1922), onze victimes : dix femmes et un homme. À quelques années près, ils sont contemporains. Leur parcours criminel est identique. Ils sont sociables, s'y entendent pour attirer leurs proies avant de les tuer, raflant leurs biens pour faire bonne mesure.
Auteur : Elisabeth Lange
Nombre de pages : 250
Edition : Editions de l'Arbre
Collection : Obscuria
Date de parution : 17 janvier 2011
Prix : 10€ (Broché neuf) - 2.38€ (occasion)
ISBN : 978-2874620553
11 crimes par digitaline.
Un empoisonnement dans le thé, crime parfait qui fait passer les symptômes des victimes pour une intoxication alimentaire.
Marie Petitjean, future veuve Becker était une jeune femme quand elle est arrivée à Lièges. Douée dans le domaine de la couture, elle se fait vite remarquée de sa patronne, puis des clientes qui n'hésitent pas à faire appel à ses services. Tout pourrait donc aller pour le mieux pour cette femme, reconnue dans son travail... sauf que Marie aime l'argent et les hommes. Et cela va la pousser au meurtre. D'abord pour entretenir son train de vie et ensuite pour entretenir les hommes qui passeront son chemin alors qu'elle déclinera physiquement.
C'est la rétrospective de cette affaire et de la biographie de cette femme que nous propose de suivre Elisabeth Lange.
L'auteure s'est penchée sur ce procès datant du début du vingtième siècle et nous propose de remonter dans un premier temps le temps en revenant sur les premiers pas de Marie Petitjean dans la ville Belge, puis en poursuivant sa recherche en nous narrant son mariage, ses préoccupations, ses comportements sociaux, les meurtres, le procès, et le contexte général.
Elisabeth Lange a fait beaucoup de recherches pour pouvoir écrire son livre. Elle a dû revenir sur les lieux, interroger les descendants des protagonistes encore vivants et ayant eu vent de l'affaire, se plonger dans les pages du dossier. Quand les faits manquent, elle romance de façon à combler et à permettre aux lecteurs de raccrocher à l'affaire.
C'est peut-être la faiblesse de ce livre d'ailleurs. Cela ne vient pas de l'auteur qui a fait un travail remarquable, mais à la dispersion des données due à une époque où les médias n'étaient pas aussi présents qu'aujourd'hui même si quelques bobines d'archives demeurent.
Un livre qui met en lumière une affaire et une femme quelque peu oubliée dans les annales du crime.
En savoir plus sur Marie Becker : Article sur Psycho-Criminologie.com
Suite à ce rapide bond dans notre temps où, féminisation oblige, les braves épouses des tenanciers de cafés sont devenues des cafetières, ne convient-il pas d’admettre que les célèbres chiennes de garde ont encore pas mal d’os à ronger ? Dans tous les milieux, quelles que soient la couleur de peau, les religions pratiquées, des femmes sont encore soumises à des lois faites par et pour les hommes, voire à des traditions dégradantes. Digression ? Nullement. Au départ, Marie Petitjean possédait deux atouts majeurs : un métier et de l’ardeur au travail. Elle aimait aussi les hommes. Aujourd’hui, en dépit de toutes les lacunes faisant encore obstacle à une totale indépendance féminine, elle aurait pu s’épanouir dans le travail et aimer à sa guise.
« En votre âme et conscience » ! Les jurés, lorsqu’ils auront à se prononcer sur la culpabilité de la veuve Becker, née Petitjean, onze fois criminelle, l’auront-ils pistée, comme nous tentons de le faire, depuis son arrivée à Liège ? L’auront-ils observée sous apprentissage d’un métier ? Pourquoi évoquer toujours la femme insatisfaite, même lorsqu’elle aura la chance d’être l’épouse de ce brave Charles Becker ? Rejetant toute forme d’à priori, nous avons cherché, fouillé, analysé des relations de faits et d’événements survenus à l’époque. Nous avons interrogé les descendants de ceux et celles qui eurent vingt ans en 1900. Nous avons mis à contribution les conservateurs des archives de l’État de la Ville de Liège et de celles du Palais de Justice. Nous avons poussé au bout de leur patience les archivistes de la Bibliothèque des Chiroux, à Liège. Bref, toute biographie devant être intègre (sans quoi elle n’a aucune raison d’être), nous avons voulu comprendre comment et pourquoi une villageoise décidée et honnête termine sa vie en empoisonneuse. Notre conclusion ? En… âme et conscience ? La veuve Becker est coupable, mais l’est-elle de tous les crimes qui lui ont été reprochés ? L’ensemble de ses actes est marqué d’une telle ambiguïté qu’il semble impossible de discerner où résident la fatalité, l’habileté, l’inconscience, voire la malchance ! Avant de poursuivre le récit de l’existence de Marie Petitjean (d’autant que nous en connaissons le point final), ces précisions nous paraissaient utiles à formuler. Non point afin de réhabiliter une criminelle, non point pour lui trouver ce que l’on nomme dans les prétoires des circonstances atténuantes (tel n’est pas notre rôle), mais pour la voir objectivement en tenant compte des interdits qu’il lui fallut braver et des œillères de son temps.
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