5 Novembre 2015
C'est le dernier des grands prix attendus. Il a été donné aujourd'hui et c'est Nathalie Azoulai qui gagne le précieux sésame avec son "Titus aimait Bérénice", sixième livre de l'auteur, qui avait signée jusqu'ici cinq romans sociétaux et qui revisite avec cet ouvrage, le thème de Racine en le transposant au présent. "Titus aimait Bérénice" parle d'une femme quittée par son amant qui préfère rester avec sa femme légitime plutôt que de s'aider aux sirènes de l'amour de sa maitresse.
Aux côtés de Nathalie Azoulai, le Prix Médicis étranger a été remis à l'écrivain turc, Hakan Günday, avec son livre "Encore", sorti en 2013, qui raconte l'histoire de Derdâ, vendue et mariée de force à un islamiste et qui vit prisonnière dans un immeuble de Londres. De victime, elle devient l'icone du milieu pornographique. Et puis, il y a Derda, son homonyme, un jeune garçon qui lui, rencontre un écrivain, qui va bouleverser également sa vie.
Le prix Médicis Essai est lui, remis à Nicole Lapierre avec "Sauve qui peut la vie", un livre qui évoque les migrations et l'histoire du XXème siècle.
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