26 Juin 2017
Résumé : Quand on parle des aventures d’Arsène Lupin, originales ou apocryphes, il faut signaler ce qu’on peut appeler un court roman, un essai, ou une confession – selon le point de vue qu’adopte le lecteur, Le secret des rois de France. Ce court essai de moins de trente pages écrit en 1955 par Valère Catogan nous raconte les véritables origines d’Arsène Lupin.
Le secret des rois de France, ou la véritable identité d'Arsène Lupin
Auteur : Valère Catogan
Nombre de pages : 68
Edition : Les éditions de Minuit
Date de parution : 1955
Prix : Pas d'édition actuelle
Derrière le pseudonyme de Valère Catogan (anagramme d'Avocat Général) se cache l'ancien maire d'Etretat et grand-père de l'acteur Vincent Lindon.
A l'instar donc du personnage d'Arsène Lupin, héros de Maurice Leblanc, Valère Catogan se lance sur la piste des véritables origines de l'intrépide gentleman cambrioleur et d'un trésor caché qui rappelle celui de Rennes le Château.
Maurice Leblanc a-t-il connu le vrai Arsène Lupin ? Celui-ci n'était-il donc pas qu'un personnage de roman ? L'aiguille creuse n'est-elle qu'un lieu d'aventure ou au contraire Maurice Leblanc s'est-il fourvoyé en se trompant sur la véritable fonction de la falaise d'Etretat ? Et si celle-ci servait en fait de passage vers l'Angleterre à l'abri de tous ? Qu'en est-il de cet escalier que l'on peut parcourir à l'intérieur de la falaise et de ces tunnels dispersés un peu partout sous les demeures des maisons environnantes ? Quel rôle a-t-il joué dans la vie des rois de France et de leur famille ?
Valère Cadogan déjoue les fils de l'histoire dans une théorie dont s'inspirera en partie Michel Bussi dans son roman "Le code Lupin". Alors, mythe ou réalité ? Valère Catogan donne-t-il des clés ou au contraire s'est-il amusé à manipuler l'histoire en apportant sa pierre à l'édifice ?
Pour le savoir, lisez ce court roman. A l'intérieur, il y a un extrait d'état civil. Pour avoir la réponse, vous n'aurez plus qu'à vous rendre sur l'espace des archives en ligne de Seine Maritime.
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L’histoire de l’extraordinaire série de révélations que constitue le présent ouvrage commence le 5 août 1951. Ce jour-là, la ville d’Étretat, bien connue pour ses falaises crayeuses si curieusement découpées, était en liesse. Dans une grande fête costumée, et agrémentée d’une pittoresque cavalcade, on célébrait le souvenir de quelques grands peintres qui, par leurs pinceaux et leurs palettes, avaient immortalisé les fameuses falaises, et celui de Maurice Leblanc, l’historiographe d’Arsène Lupin qui, par son roman L’Aiguille creuse, avait ajouté à la consécration du célèbre rocher placé à l’entrée de la baie.
Le cortège officiel, avançant sur le front de mer, était arrivé devant un grand lampadaire, et un homme, jeune encore, dévoilait une plaque qui y était fixée. La plaque portait les mots « Terrasse Maurice-Leblanc » et l’homme était Claude Leblanc, le fils du romancier.
Au moment où, perdu dans la foule, j’applaudissais à l’hommage ainsi rendu à celui qui avait enchanté ma jeunesse, mon voisin, un vieux monsieur, à cheveux blancs, svelte et racé, vêtu avec une élégance un peu désuète, s’affaissa. On le porta sur un banc ; au moyen de quelques tapes, on le ranima et on lui demanda où il habitait.
— À Paris.
— À Paris ! Mais ici, vous êtes à l’hôtel ?
— Non, je suis venu pour la journée ; je tenais à être là… pour Maurice Leblanc.
Le trait m’étonna. Moi aussi, j’étais venu le matin de Paris pour la fête, mais je n’avais que quarante-cinq ans et une voiture ; alors que manifestement ce monsieur, qui devait en avoir soixante-dix, était venu par le train.
Tant d’attachement à l’œuvre de Maurice Leblanc me toucha. Ce vieillard devait, autant que moi, s’être passionné pour 813, Le Bouchon de cristal, les combats contre Herlock Sholmes. Et une sympathie soudaine m’entraîna vers lui.
— Si vous le voulez, monsieur, je rentre à Paris en voiture tout seul, je puis vous emmener.
Il me dévisagea et, soit lassitude, soit confiance, acquiesça.
Pendant les quatre heures de route que dure le voyage d’Étretat à Paris dans une quatre-chevaux, on peut s’en dire, des choses. Et j’appris ainsi que mon vieux monsieur, le baron Romain Le Mogast, était un singulier personnage.
Il était content qu’on eût donné le nom de Maurice Leblanc à une terrasse, bien sûr ! Et d’ailleurs, il avait fait quatre heures de train pour assister à l’événement. Mais il estimait que la terrasse aurait dû être baptisée du nom d’Arsène Lupin. Car, disait-il, Leblanc n’avait fait que raconter ; tandis que Lupin avait imaginé et accompli ses prouesses.
Eh oui, il soutenait dur comme fer que Lupin avait vécu et, tenez-vous bien, qu’il l’avait connu !
Parvenu à ce point de notre entretien – entre Foucart-Alvimare et Yvetot exactement –, je crus que j’avais affaire à un maniaque.
Mais de nouvelles surprises m’attendaient. À Notre-Dame-des-Champs, j’apprenais que lui, Lupin et Maurice Leblanc s’étaient trouvés ensemble entre 1876 et 1880 au lycée Corneille à Rouen. Et quand la descente de Barentin fut achevée et qu’il n’eut plus à craindre de me voir, sous le coup de la surprise, entrer dans les maisons du virage, il me déclara qu’il se considérait du reste comme le demi-frère d’Arsène Lupin.
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