Au détour d'un livre

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L'échelle de Darwin, de Greg Bear

L'échelle de Darwin, de Greg Bear

Présentation de l'éditeur :
    Au fond d'une caverne des Alpes, un paléontologue découvre trois corps préservés par le froid depuis plus de dix mille ans.  Une famille... Mais tandis que le couple est néandertalien, l'enfant semble moderne... Kaye Lang, généticienne de génie, découvre que la partie silencieuse de nos gènes recèle d'anciens virus et une surprenante machinerie qui vient de s'enclencher. Alors qu'une maladie terrifiante, le syndrome de SHEVA, se met à frapper les femmes. L'humanité va-t-elle disparaître ? Ou bien va-t-elle accomplir un nouveau bond sur l'échelle de Darwin, la voie de l'évolution ? Sur le thème de l'espèce qui viendra après l'humanité, un roman haletant de l'auteur de Éon, Éternité, La Reine des anges, L'Envol de Mars et Oblique, publiés dans la même collection.


Auteur :
Greg Bear

Nombre de pages : 798
Editeur : Le livre de poche
Collection : Science-fiction
Date de parution : 23 février 2005
Prix : 23.50€ (Broché) - 9.10€ (poche) - 6.55€ (occasion)

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Critique :
Sur une idée originale : l'homme passe une échelle de l'évolution grâce à un rétrovirus datant de l'âge de pierre, et ce, sur une génération. L'homo sapiens vient d'évoluer mais au prix de nombreuses pertes.
Kay, scientifique, est au coeur de l'aventure et sera son propre sujet en tombant à son tour enceinte.
Qui sont ces enfants, quelle sera la conséquence de cette mutation, d'où vient-elle ?
Telles sont les questions posées par Greg Bear.
Greg Bear réussit le pari de nous ennuyer grâce à un style d'écriture des plus basiques.
Les personnages sont pour la grande majorité sans aucun intérêt. De plus, il trouve la nécessité de tous nous les décrire, petit ou grand comme si cela tenait de l'impérieux besoin de remplir quelques lignes de plus.
Malgré cela, l'histoire de l'évolution du virus qui se propage à travers la population et les conséquences que celui-ci peut avoir sur elle est assez bien menée. Greg Bear y décrit aussi avec réalisme le pouvoir des lobbies pharmaceutiques qui profitent du nouveau virus pour se placer comme sauveurs et surfer sur la vague financière qu'il peut leur rapporter. (cela vous rappelle-t-il quelque chose ?)
Il y est fait mention également de la réaction de la classe politicienne et scientifique envers un virus et un changement de la vision de l'humanité qui les dépasse.
Mais peut-on aimer un livre rien que pour cela ?
Non.
Une thèse et un roman d'anticipation, certes menés avec conviction, mais ô combien ennuyeux, ce qui est bien dommage.

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