Si en 2015, ce secteur avait enregistré une hausse de 1,8% et s'était maintenu en 2016, il voit globalement ses résultats chuter depuis 2010.
Les ventes des hypermarchés s'effondrent (- 7% en 2018), idem pour les librairies de premier et deuxième niveaux (respectivement -1,4% et -2,1%).
Seules les grandes surfaces culturelles restent stables.
Même le classement des meilleures ventes toutes catégories confondues, enregistre une chute de 17% du nombre d'exemplaires vendus et un écart de presque 29 millions d'euros sur le chiffre d'affaires entre 2017 et 2018 (environ 146,6 millions d'euros en 2018 contre 176 millions en 2017).
Seuls donc les secteurs du livre jeunesse et de la BD sont épargnés, constatant même une hausse de 1% chacun. Le marché de la bande dessinée a même signé sa meilleure année depuis 2003, en grande partie grâce aux mangas qui représentent désormais une BD achetée sur trois en France.
Les formats poche sont eux aussi en légère progression.
Vincent Monadé, président du Centre national du Livre (CNL) explique ce déclin par «des raisons conjoncturelles» et par «le temps consacré à la lecture au quotidien qui ne cesse de reculer».
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