Au détour d'un livre

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Level 26, d'Anthony E. Zuicker

Level 26, d'Anthony E. Zuicker


AUTEUR :
Anthony E. Zuiker
Nombre de pages : 440
Editeur : J'ai Lu
Collection : J'ai Lu Thriller
Date de parution :  5 janvier 2011
Prix :  7.70 euros (poche) - 7.99 euros (epub) - 1.05 euros (occasion)

 

Résumé: Les policiers du monde entier répartissent les criminels sur une échelle de 1 à 25, selon leur dangerosité. Un tueur échappe à cette classification. Cruel à l'extrême, insaisissable, sévissant sur tous les continents, il ne connaît aucune limite ni aucun mode opératoire de prédilection : c'est le niveau 26. Un seul homme peut l'arrêter. Il s'appelle Steve Dark, et depuis que ce monstre a massacré sa famille, il s'est juré de cesser de traquer les psychopathes. Mais bientôt, il n'aura plus le choix.

Critique :

   Ecrit à la manière d'une série télé, on s'attend à trouver un grand roman de la part du créateur des Experts. Malheureusement pour nous, c'est loin d'être le cas. Le récit, parfois décousu est narré en phrases courtes, parfois ultra courtes censé donné au tout un rythme effréné, voir effrayant.

   Effrayant, ce n'est pas le cas du tueur en série non plus qui est l'un des personnages principaux du livre et se révèle un tantinet idiot. Ses meurtres, oui, eux, sont effrayants. Lui, beaucoup moins. Zuicker à mâtiné son roman de liens vers des séquences vidéos toutes les 20 pages. L'idée était bien trouvée, sauf qu'elle n'est pas vraiment exploitée car les séquences n'apportent rien au bouquin. D'ailleurs, je les ai regardés après avoir lu le livre et franchement, je ne le regrette pas, tant la qualité des vidéos est médiocre. Le tueur est risible dans son costume blanc à zip, le héros est d'une platitude navrante et a le charisme d'une chaussette. Seul Michael Ironside apporte de la fraicheur dans tout cela.

    Bref, l'histoire aurait pu être intéressante et le bouquin potable si le meurtrier était crédible (un tueur en série qui se laisse tuer en 20 secondes d'un coup de rasoir n'est pas très intelligent... à moins que ce ne soit un leurre pour nous amener à un second roman. Ce qui voudrait dire que Sqweegle n'est pas mort ce jour là). Pourquoi pas. Mais en tout cas, Zuicker reste un scénariste et pas un écrivain, c'est sûr.
    Le livre aurait pu être un bon thriller si nous avions eu droit à un peu plus de substance. Les 50 dernières pages sont chiantes et n'apportent rien puisque le tueur est déjà mort.

    En résumé, un thriller sans grand effet à l'écriture rapide et sans profondeur avec un héros sans aucun intérêt et un tueur en série acrobate qui se tartine de beurre et qui fait rire.

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