24 Mai 2021
Auteur : SARAH PINBOROUGH
Nombre de pages : 360
Editeur : Bragelonne
Date de parution : Septembre 2014
Prix : 22 € (Broché) -- 12.99€ (epub, mobi)
Résumé :
Londres, 1888. Lorsque des cadavres de femmes mutilés sont repêchés dans la Tamise, le médecin-légiste Thomas Bond comprend qu'un second tueur sévit dans les rues de Whitechapel. Or cet assassin paraît plus inhumain que Jack l'Éventreur lui-même. Pour lutter contre ses insomnies, le docteur Bond passe ses nuits dans les fumeries d'opium. Chaque nuit, un inconnu en noir vient examiner les rêveurs perdus dans les brumes opiacées. Pourrait-il être la clé du chaos qui s'est emparé de la capitale ?
Avis / Critique :
1886. Une prostituée se fait assassinée à Montrouge, France. La même chose se produit deux ans plus tard, dans un quartier proche de Whitechapel au moment où Jack l'éventreur sévit. Est-ce que les assassinats sont perpétrés par le même assassin ? Pas si l'on en croit le docteur Bond qui se met à parcourir les rues et les échoppes d'opium à la recherche du monstre. Et qui est cet esprit dont lui parlent le prêtre et Aaron Kominski, polonais ayant vécu dans les pogroms avec sa famille et s'étant réfugié avec elle à Londres ?
L'upir, c'est le nom de cet esprit qui tue.
Sarah Pinborough nous emmène donc dans la ville anglaise à la recherche d'un tueur en série qui se confond avec l'assassin le plus célèbre de Grande-Bretagne. L'atmosphère qui se veut tantôt policière, tantôt fantastique a du mal à nous retenir durant toute la première partie de l'ouvrage et l'envie de refermer le livre se fait malheureusement souvent sentir. La faute a beaucoup de descriptions et aux états d'âmes des héros qui nuisent à la fluidité de Whitechapel.
La deuxième partie est mieux construite, plus dynamique et l'on commence à voir se poindre l'histoire de l'Upir, cet esprit tantôt proche d'un certain monstre des Carpathes, tantôt issu des mythes païens du Moyen-Age.
L'atmosphère s'installe, l'histoire aussi mais la lourdeur des 150 premières pages nous fait rappeler que le roman aurait pu être meilleur si l'auteur n'avait pas cherché à vouloir à tout prix installer une ambiance qui n'en est pas une au final.
Une déception. Dommage.
Livre sur le même sujet : Retour à Whitechapel