2 Février 2018
Résumé : « J’ai même pas osé mettre la langue la première fois que j’ai embrassé une fille. C’était après Laurent. Avant je savais mais c’était théorique. J’ai fait un effort pour la deuxième. Je lui ai roulé une vraie pelle. Ça m’avait flattée comme un mec qu’elle soit mannequin. On progressait. J’avais toujours peur, mais moins. Sauf qu’à chaque fois on en était restées là. Ou plutôt elles en étaient restées là avec moi. "
Auteur : Constance Debré
Nombre de pages : 160
Editeur : Stock
Collection : La Bleue
Date de parution : 10 janvier 2018
Prix : 18€ (Broché) - 12.99€ (epub, mobi)
ISBN : 978-2234084292
Elle est avocate, petite-fille de ministre, fille d'aristo, et elle s'emmerde Constance Debré.
Elle s'emmerde dans sa vie de femme, dans sa vie professionnelle, tout le temps.
Son livre, ce sont des billets, des pages de vie, la sienne, qu'elle nous fait partager.
Play Boy commence quand elle quitte son mari avec qui elle a eu un fils, et vécu 20 ans.
Elle vient de rencontrer Agnès, et elle nous raconte cette aventure amoureuse, sa bascule chez les homos en mode hétéro.
Des retrouvailles avec la petite fille qu'elle était à quatre ans et qui savait déjà...
En fait, son livre c'est ça : les rencontres amoureuses de Constance Debré.
Le contenu est cru, pas de fioritures, les mots sont jetés comme ça sur le papier, réfléchis parfois, construits à peine d'autres fois.
Si on attend un roman littéraire, il faut passer son chemin. Ici pas de longues phrases ni de fil vraiment conducteur. On saute d'une idée à une autre, pas de point quand il y a des dialogues, juste des majuscules pour marquer la scission.
Si on aime le style concis, rapide, pas chiadé, alors il faut y aller.
Bon, pour être honnête, on ne vit pas la BIG histoire aux côtés de Constance, parce que c'est plutôt l'ennui qui vient là nourrir les pages.
Les sourires, voire même les rires (oui, ça m'est arrivé dans le RER), c'est lorsqu'elle parle de sa famille. Quelques billets perdus au milieu des autres, mais sûrement les plus drôles à parcourir.
Sinon, non, vous ne rirez pas, pas même vous n'esquisserez un sourire.
Âme chaste et prude, passez votre chemin en tout cas, parce que ça swingue au niveau du sexe.
Alors, au final on aime ou pas.
Perso, je mets un peu plus que la moyenne à ce livre. Je ne peux pas dire que j'ai adoré, mais je n'ai pas détesté non plus.
On sent une plume qui mérite de grandir. Il y a quelque chose qu'il faut amener à maturation. Pour un premier livre, le lecteur peut valider le style. S'il doit y en avoir un second, il faudra sûrement pour Constance Debré, construire un peu plus sa narration.
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Je montre ma carte aux gendarmes. Je prends un café à la machine. Je fume une cigarette. Je mets ma robe. Un copain me raconte son affaire. Une greffière me dit bonjour. Des touristes qui sortent de la Sainte-Chapelle me demandent where are the toilets ? Ils ne vont pas être déçus avec les traces de merde et les graffiti Rebeu suce grosse bite sur le mur. Je suis bourge au cas où y aurait un doute. J’ai même des duchesses du côté de ma mère. C’est pour ça que je parle comme ça. Les aristos parlent comme ça. Ils adorent. Moi aussi j’adore. Ce que vous ne pouvez pas entendre, c’est l’accent snob. Il paraît que je l’ai aussi. Peut-être que c’est parce qu’on se fait chier plus que les autres, nous les grands bourgeois, qu’on parle comme ça. Autant que les pauvres. Les vraiment pauvres. Ceux des banlieues, ceux de partout. Alors on se venge sur le vocabulaire. Ça soulage un peu en attendant qu’il se passe quelque chose. Je pousse la porte capitonnée de la salle d’audience. L’huissier est beau, il est pédé, en plus il est arabe. Ça change des cotorep habituels. Il me fait passer avant les autres. Je plaide. Trafic de shit. Faut voir les dealers. Faut voir le trafic. Je plaide doucement. Je m’approche de la barre. Les juges m’écoutent. Je m’approche encore. Je ne plaide pas je raconte. Je raconte ce qu’ils veulent entendre. Le bon garçon. Le bon lycée. La bonne famille. Même la proc ne demande que du sursis. Ça mouille pour la bourgeoisie, un juge. C’est comme ça que j’ai connu Agnès. En défendant son fils. Bien sûr il est sorti. Un bourgeois, ça ne fait pas de taule.
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