16 Décembre 2019
Résumé : Dans un palais au bord d'un lac italien, douze hommes scellent le destin d'un homme, le condamnant à mourir.
À Paris, une femme reçoit l'ordre de tuer. Aussi insaisissable que mortellement efficace, Villanelle se met en route.
Auteur : Luke Jennings
Édition : HLAB (Hachette)
Date de parution : 5 juillet 2019
Prix : 15€ (Broché)- 5.99€ (epub, mobi)
ISBN : 9782017079071
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Elle est russe, elle s'appelle Oxana, elle est fille de militaire et elle se retrouve, pour avoir tué deux hommes, dans l'une des pires prisons de l’État soviétique. Sa porte de sortie, elle va la devoir à un certain Konstantin qui a vu en elle le potentiel d'une future tueuse à gages. Surentraînée, celle qui va se renommer Vilanelle, va remplir ses contrats sans sourciller. Et son premier contrat est le chantre de la mafia sicilienne, Salvatore Greco, le capo des capi...
Codename Villanelle est le livre qui est à l'origine de la série Killing Eve. Ceux qui ont vu la série vont retrouver les grandes lignes de celle-ci dans le livre scindé en quatre épisodes. La plupart des personnages sont présents, d'autres ont été rajoutés pour alimenter la série tv, mais la magie est la même. On a plaisir à découvrir ou redécouvrir le genèse d'Oxana, de comprendre son parcours, de la suivre au travers de ses contrats et de sa vie entre les deux et de voir Eve Polastri, l'agent du MI6 se mettre sur sa trace et à sa poursuite.
Dans ce livre, ce sont donc quatre épisodes de la vie de Villanelle qui sont dépeints et, il faut bien l'avouer, quand on a vu la série, on reste un peu sur sa faim.
Bien écrit, ce Killing Eve "Code Name Villanelle" se lit vite, avec peut-être quelques longueurs.
Une bonne manière donc, pour ceux qui n'ont pas vu la série, de découvrir les deux personnages principaux et pourquoi pas de basculer ensuite sur les épisodes et pour ceux qui ont vu Jodie Comer dans le rôle de Villanelle, voilà une manière d'en savoir plus sur notre tueuse à gages préférée.
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Critique et avis du livre Codename Villanelle - audetourdunlivre.com
Le palais Falconieri se dresse sur le promontoire d’un des plus petits lacs de l’Italie. C’est la fin du mois de juin et une légère brise effleure les pins et les cyprès qui s’agglutinent comme des sentinelles autour de l’avancée rocheuse. Les jardins sont imposants, voire magnifiques, mais des ombres profondes donnent à l’endroit un air menaçant, qui trouve écho dans les lignes sévères du palais.
Face au lac, le bâtiment présente de hautes fenêtres à travers lesquelles des rideaux de soie apparaissent. Autrefois utilisée comme salle de banquet, l’aile est sert à présent de salle de conférence. En son centre, sous un majestueux lustre Art déco, se trouve une longue table supportant une panthère Bugatti en bronze.
À première vue et à en juger par leurs vêtements au luxe discret, les douze hommes assis autour de la table semblent assez ordinaires bien qu’accomplis. La plupart sont dans la fin de la cinquantaine ou le début de la soixantaine et ont ce genre de visage que l’on oublie instantanément. Une vigilance inébranlable se dégage cependant de ces hommes, ce qui n’a rien d’ordinaire.
Des discussions se déroulent pendant toute la matinée, en russe et en anglais, langues communes à toutes les personnes présentes. Ensuite, un déjeuner léger – antipasti, truite grise, vin Vernaccia, figues fraîches et abricots – est servi sur la terrasse. Puis les douze hommes se versent du café, contemplent la surface du lac agitée par la brise et arpentent le jardin. Il n’y a pas de gardes car, à ce niveau de confidentialité, les gardes deviennent eux-mêmes un risque. Peu de temps après, les hommes retournent à leur place dans la salle ombragée. L’ordre du jour est simplement intitulé « EUROPE ».
Le premier intervenant est une silhouette sans âge au bronzage foncé et aux yeux enfoncés. Il regarde autour de lui.
— Ce matin, messieurs, nous avons discuté de l’avenir politique et économique de l’Europe. Nous avons parlé, en particulier, des flux de capitaux et de la meilleure façon de les contrôler. Cet après-midi, j’aimerais vous parler d’un autre type d’économie.
La pièce s’assombrit et les onze autres comparses se tournent vers un écran qui montre l’image d’un port méditerranéen, de porte-conteneurs et de grues maritimes.
— Palerme, messieurs, est aujourd’hui le principal point d’entrée de la cocaïne en Europe. Le résultat d’une alliance stratégique entre les cartels de drogue mexicains et la mafia sicilienne.
— Les Siciliens ont-ils encore de l’influence ? interroge un homme costaud à sa gauche. J’avais l’impression que les syndicats continentaux s’occupaient du trafic de drogue ces jours-ci.
— C’était le cas auparavant. Jusqu’à il y a dix-huit mois, les cartels avaient principalement à faire à la ’Ndrangheta, une organisation qui vient de la Calabre, au sud de l’Italie. Mais ces derniers mois, une guerre a éclaté entre les Calabrais et un clan sicilien résurgent, les Greci.
Un visage apparaît à l’écran. Des yeux noirs, froidement vigilants. Une bouche semblable à un piège d’acier.
— Salvatore Greco a consacré sa vie à ressusciter l’influence de sa famille, qui a perdu sa place dans la Cosa Nostra dans les années 1990, après le meurtre du père de Salvatore par un membre des Matteo, une famille rivale. Un quart de siècle plus tard, Salvatore a traqué et tué tous les Mattei survivants. Les Greci et leurs associés, les Messini, sont maintenant les plus riches, les plus puissants et les plus craints des clans siciliens. Salvatore est connu pour avoir personnellement assassiné une soixantaine de personnes au moins, et pour avoir ordonné la mort de centaines d’autres. Aujourd’hui, à cinquante-cinq ans, son trafic de drogue et son emprise sur Palerme sont absolus. Dans le monde entier, ses entreprises réalisent un chiffre d’affaires de vingt à trente milliards de dollars. Messieurs, il est pratiquement l’un des nôtres.
Un léger murmure d’amusement, ou quelque chose s’en approchant, parcourt la pièce.
— Le problème avec Salvatore Greco n’est pas sa prédilection pour la torture et le meurtre, poursuit-il. Quand les mafiosi tuent des mafiosi, c’est comme un four autonettoyant. Mais récemment, il a commencé à ordonner l’assassinat de membres de l’ordre social. À ce jour, on compte deux juges et quatre hauts magistrats, tous tués par des voitures piégées, ainsi qu’une journaliste d’investigation, abattue le mois dernier devant son appartement. Elle était enceinte au moment de sa mort. L’enfant n’a pas survécu.
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Killing Eve - Bande annonce - Trailer - Jodie Cormer - Sandra Oh - "audetourdunlivre.com"
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