24 Mai 2021
Auteur : Claudine Camus
Nombre de pages : 126
Editeur : Edilivre Edition Classique
Date de parution : 2010
Prix : 13.99€ (Broché) - 7€ (epub)
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Résumé :
Ma psy et moi... : Le récit insolite d'une expérience de la psychothérapie, où la distance prise par l'auteure et son implication en qualité de patiente s'en disputent la légitimité. Ce témoignage autobiographique drôle et bouleversant est doué d'une étonnante lucidité et d'une incroyable vivacité.
Avis / Critique :
Quand Claudine Camus décide d'aller toquer à la porte d'une psychiatre, elle est complètement perdue. Sa vie est un naufrage. Plus de mari, plus de maison, plus de boulot, plus d'envie de rien. C'est par hasard, et parce que les autres ne pouvaient la recevoir, que Claudine tombe sur sa jeune psychiatre, nouvellement installée. Le premier rendez-vous est froid, clinique, médicamenteux. Au bout de quelques séances, elle entre en psychothérapie. Peu à peu, sa vie commence à changer. Elle déballe tout ce qu'elle avait tût jusqu'à présent. Son mari, ses parents, sa vie, elle, et prend conscience qu'elle peut pardonner et avancer à nouveau en reprenant jour après jour sa vie en main et surtout goût en elle.
C'est l'histoire de ce changement, à travers ce qu'elle appelle ses "jours de confesse" et la manière dont elle a jeté un regard sur sa vie, qu'elle nous fait partager ses moments.
Un texte, malheureusement trop court où le lecteur reste sur sa fin (126 petites pages) malgré une approche intéressante du problème et surtout sans paraphrase. ici, nous sommes au coeur du sujet (l'arrivée à la séance, le contenu, l'après).
Un petit livre intéressant donc et qui mériterait une suite.
Extrait :
- Je ne peux pas reconstruire ma vie. Je n'ai plus de fondations. Pas de boulot, pas d'amis, une famille indifférente, pas de vie sociale. Aucun pilier pour me soutenir.
- Selon vous, par quoi doit-on commencer ? Lequel de ces piliers faudrait-il reconstruire en premier ?
Alors ça ! Je ne m'y attendais pas. Dissipée la fausse note, comme par magie. Finalement, elle me plaît bien quand même cette petite.
- Je ne sais pas. Je ne vois pas d'ordre particulier. Reconstruire suppose des matériaux que je n'ai plus. L'estime de soi, la confiance en soi.
- C'est tout à fait juste. On va d'abord réparer ça ! me dit-elle, prenant la pleine mesure du chantier qui nous attend.
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