19 Septembre 2019
Résumé : Une semaine aux Maldives tous frais payés, c'est le rêve ! Mais pour Alice, ce séjour n'a rien de paradisiaque... Cette célibataire qui frôle la quarantaine et aime un peu trop les mojitos, se retrouve coincée avec sa famille sur une île minuscule pour y célébrer le mariage de sa sœur. Et quand l'une des invitées est retrouvée assassinée dans sa chambre, c'est vraiment le pompon !
Auteure : Juliette Sachs
Nombre de pages : 272
Édition : City Edition
Collection : CITY EDITIONS
Date de parution : 4 septembre 2019
Prix : 16.50€ (Broché) - 10.99€ (epub, mobi)
ISBN : 978-2824615417
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Livre chick lit mâtiné d'un soupçon de trame policière, voilà à quoi ressemble ce "Vacances mortelles au paradis" dont le personnage principal, Alice s'exprime à la première personne et au présent.
Les Maldives avaient donc tout de la destination de rêve, hormis que la jeune sœur d'Alice vient de se marier et qu'elle, éternelle célibataire, se fait chambrer par sa mère qui vient de se faire larguer par son mari pour une jeune femme de 25 ans.
Entre sa famille qui veut la caser, ses meilleures amies qui veulent aussi la caser, et un ami qui ne sait pas très bien s'il l'aime ou non, Alice se retrouve soudainement au cœur d'un meurtre. Ni une ni deux, pour s'extirper de l'enfer familial et recouvrer sa liberté au plus vite (la police les confine 2 semaines sur l'île), Alice se met en tête de résoudre le crime et découvrir son meurtrier entre deux ou trois mojitos.
Oui, car elle picole la Alice, et pas qu'un peu. D'ailleurs, on a l'impression qu'elle ne fait que ça durant cette histoire placée sur le ton de l'humour.
Ce "Vacances mortelles au paradis" est donc là pour passer un moment de lecture sympa sur la plage ou pour se reposer les neurones.
Le ton du roman est plutôt simple, l'histoire tout autant, et on est loin d'une véritable enquête policière. Donc, pour les amateurs d'intrigue policière, passer votre chemin, vous allez vous ennuyer ferme. Pour les autres, celles qui aiment les histoires d'amour en devenir, le tout sous le soleil des Maldives, vous pouvez vous y plonger.
Globalement, ça se lit bien, c'est assez plaisant sans pour autant laisser un souvenir impérissable quand on le referme.
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Les pieds dans l’eau transparente, j’observe de minuscules bébés requins nager autour de mes chevilles. C’est difficile d’imaginer que ces inoffensives créatures d’à peine vingt centimètres se transformeront bientôt en de redoutables prédateurs. Je fais quelques pas au bord de l’eau et prends le temps d’admirer le sable d’un blanc immaculé, sur lequel s’éparpillent des cocotiers. Je ferme les yeux pour sentir sur ma peau la caresse du soleil. Cet endroit est paradisiaque.
— Alice ! Tiens-toi droite et rentre le ventre, on dirait que tu es enceinte !
Enfin, paradisiaque si l’on excepte ma mère.
— Fous-lui la paix Mireille ! Ça ne te suffit pas de m’avoir pourri la vie pendant trente ans ? Il faut aussi que tu tortures mes enfants ?
Et mon père.
— Mon lapin, ne t’énerve pas, c’est mauvais pour ta tension !
Et sa nouvelle femme de vingt-cinq ans épousée un mois plus tôt.
— Toi la pétasse, on ne t’a pas sonnée ! hurle ma mère à pleins poumons.
— Dis donc, tu parles à Cindy sur un autre ton ! rugit mon père en bondissant de son transat.
— Maman, papa, calmez-vous tous les deux. On est une famille et je suis sûre que vous ne voudriez pas gâcher mon mariage.
Et ma sœur Miss Perfection, qui va bientôt épouser monsieur Perfection. Non contente d’avoir suivi sagement les études brillantes que mes parents avaient toujours souhaitées pour nous et d’avoir un travail stable et bien payé de responsable juridique au sein d’une grande banque, elle s’apprête à épouser, à tout juste trente ans, le mari et gendre idéal, à savoir un mec beau-riche-gentil-intelligent-sportif. Le type d’homme sur lequel toutes les femmes fantasment depuis leur plus jeune âge et dont tous les parents rêvent pour leur progéniture chérie.
Autant vous dire qu’à côté, je ne fais pas le poids. Après des études chaotiques en fac de lettres, ponctuées de redoublements, de soirées étudiantes très alcoolisées et de nuits au commissariat de police, j’ai atterri presque par miracle au poste de responsable de la communication au sein d’une filiale du groupe Disney. Mes parents se sont alors enfin crus débarrassés de mes frasques juvéniles. Jusqu’à ce que, à leur grand désespoir, je décide il y a deux mois de tout plaquer pour suivre un CAP de pâtisserie (eh oui, quand on est aussi gourmande que moi, autant en faire une vocation). Mon père avait toujours espéré que sa fille aînée aurait une carrière aussi remarquable que la sienne, lui qui fut un brillant professeur agrégé en lettres modernes. Au lieu de ça, je vis maintenant grâce aux allocations chômage et passe mes journées à étudier des recettes de pâtisserie. Une déchéance sociale selon lui.
De son côté, ma mère se lamente de me voir encore célibataire à trente-neuf ans. Je n’ai jamais trouvé d’homme qui me plaise suffisamment pour me projeter dans une vie à deux. Le seul avec qui j’ai envisagé un temps de m’engager est Vincent, mon ami d’enfance dont les parents habitaient à côté des miens lorsque nous étions mômes. À force de faire les quatre cents coups ensemble et de partager nos fous rires et nos peines depuis notre plus jeune âge, j’ai fini par ressentir un peu plus que de l’amitié pour lui. Il faut dire qu’outre une gentillesse et une générosité à toute épreuve, il a un physique qui ne laisse pas les femmes indifférentes. Sa silhouette longue et filiforme cache en réalité des muscles fins et secs, travaillés à coups d’aviron tous les samedis depuis dix ans. Il a une épaisse chevelure châtain foncé, qui paraît ébouriffée en permanence, des yeux bleu marine rêveurs aux longs cils noirs et un visage délicat qui lui donne un air romantique. J’ai tenté de l’embrasser lors d’une soirée trop arrosée il y a cinq ans. Il a commencé par me rendre mon baiser, avant de me repousser, soi-disant pour ne pas « ruiner notre amitié ». J’ai encaissé cette humiliation avec dignité, accusant mon état d’ébriété d’avoir été à l’origine de ce dérapage et nous n’en avons plus jamais reparlé.
Toujours est-il que mon célibat est devenu le principal sujet de préoccupation de ma mère. Depuis que mon père l’a larguée il y a un an au profit de son assistante de vingt-cinq ans, ma mère s’est mis en tête de sauver ma vie amoureuse, à défaut d’être parvenue à sauver la sienne. Elle invite régulièrement lors de nos dîners de famille des prétendants tous plus catastrophiques les uns que les autres, dans l’espoir de me trouver un mari. Et notre séjour aux Maldives est une occasion rêvée pour elle. D’autant que voir sa fille cadette se marier avant son aînée ne fait qu’aggraver la situation. L’enfer qu’elle m’a fait endurer ces douze derniers mois n’est pas près de s’arranger.
Comme si elle avait lu dans mes pensées, ma mère s’époumone à nouveau depuis son transat :
— Alice, tu comptes rester plantée au bord de l’eau à rêvasser longtemps ? Pourquoi ne vas-tu pas proposer au charmant jeune homme installé là-bas d’aller boire un cocktail ? lance-t-elle d’une voix assez forte pour que toute la plage en profite, en désignant du doigt un homme corpulent d’au moins soixante ans affalé sur sa chaise longue.
Mais qu’est-ce que je suis venue faire dans cette galère ?
N’allez surtout pas vous imaginer que j’ai accepté de mon plein gré de passer une semaine en huis clos avec ma famille sur une île, aussi paradisiaque soit-elle. Non, la responsable de cette torture est Estelle, ma sœur. La famille de son fiancé, Charles-Édouard de La Pontière, est très fortunée. Alors comme cadeau de mariage, ils ont offert aux futurs époux la noce de leur rêve sur une île des Maldives, privatisée pour l’occasion. Nous sommes une centaine d’invités, famille et amis proches, à avoir débarqué hier soir sur cet îlot de l’océan Indien, où la seule trace de vie se trouve être notre hôtel et les bungalows de la dizaine d’employés qui résident ici en permanence. Histoire d’adoucir mon calvaire, j’ai réussi à faire inviter Sonia, ma meilleure copine et complice de mes frasques de jeunesse, ainsi que Vincent. Est aussi de la partie ma cousine Céline, avec qui je m’entends très bien. Leur compagnie va m’aider, en tout cas je l’espère, à supporter la longue semaine de supplice qui m’attend.
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