Au détour d'un livre

Critiques littéraires, avis, livres gratuits, news. “Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire, j'ai la certitude d'être encore heureux.” (Jules Renard) -

J'ai envoyé dix mille personnes dans l'au-delà, de J.J. Charbonier

 

Résumé : " Tous les témoignages rapportés dans cet ouvrage sont authentiques ; ils m'ont été personnellement adressés par écrit ou confiés lors d'entrevues. La plupart ne sont pas anonymes." Jean-Jacques Charbonier est devenu un des spécialistes mondiaux des EMI, ou expériences de mort imminente. En une trentaine d'années, il a personnellement recueilli le témoignage de centaines de personnes qui, au cours d'un arrêt cardiaque, disent avoir connu l'au-delà et affirment en être sorties considérablement apaisées par rapport aux souffrances du deuil et aux angoisses de la mort.

Auteur : Jean-Jacques Charbonier
Nombre de pages : 253
Edition : Michel Lafon
Collection : Témoignage
Date de parution : 6 février 2020
Prix  : 17.95€ (broché) - 12.99€ (epub, mobi)
ISBN : 978-2749940328

______________________

Avis / Critique :

 

Le docteur Jean-Jacques Charbonier, médecin et anesthésiste réanimateur, s'est intéressé au phénomène des EMI et a cherché une méthode pour aider les gens à faire, ce qu'il appelle, une TCH, ou Trans communication hypnotique.
Ce livre relate ce que l'on peut retrouver dans ses conférences, c'est-à-dire, la préparation à la séance, et les témoignages qui en découlent, que la TCH soit réussie ou non. Celle-ci fonctionne-t-elle ou non ? Apparemment oui, puisque 67% des personnes ayant fait une TCH a obtenu au moins un contact avec un défunt.

Mais qu'est-ce que la TCH exactement ? C'est une méthode permettant d'induire un état hypnotique pour faire taire ce que Charbonier appelle la CAC (la Conscience Analytique) qui nous fait analyser chaque bruit, situation, ruminé, etc.  reliée aux perceptions sensorielles afin d'avoir accès aux informations extrasensorielles de la CIE (Conscience Intuitive Extraneuronale).

Alors, bien sûr, ceux que le sujet va intéresser vont adhérer plus facilement à la technique du professeur Charbonier, et devant les témoignages qui en découlent, avoir envie d'en faire une soi-même. Les autres, ne liront probablement pas ce livre ou dans l'optique où ils se laisseraient tenter, pourront passer du scepticisme à l'interrogation. Car devant le nombre de témoignages et surtout devant la parole recueillie d'entité prédisant des faits, on ne peut que rester interrogatif. Mais la question demeure : à quoi font face les TCHistes ? A une mémoire collective ?  à de vrais entités ? Celles de nos défunts disparus, ou à une partie du cerveau qui se connecte à quelque chose que nous ne connaissons pas encore ?
La réponse dépendra des convictions de chacun, mais il n'en demeure pas moins que les témoignages troublent devant la justesse de certains faits  qui ne peuvent être fabriqués de toute pièce, à l'instar de ces gens qui vont voir un accident de bus se dérouler à Bordeaux seulement quelques heures après l'avoir perçu lors d'une TCH et avoir vu l'une des victimes. D'où peuvent alors provenir ces informations du futur ?

Les travaux de Jean-Jacques Charbonnier (poursuivi aujourd'hui par le conseil de l'ordre des médecins) rejoignent ceux du docteur Moody et de plusieurs autres chercheurs, psychiatres, psychologues, neurologues qui tentent de comprendre et de démontrer qu'il y a quelque chose après la mort.

Ce livre au titre évocateur "j'ai envoyé dix mille personnes dans l'au-delà" ne trompe pas sur la marchandise. Les pages sont composés de 80% de témoignages, tous plus étonnant les uns que les autres, de 10% du travail de Charbonier et ce qui l'a amené à élaboré sa pratique, et de 10 autre % mêlant témoignages de personnes incrédules, bluffées par leur expérience, des collaborateurs qui l'on suivi dans cette aventure, anciens de la radio (SUD Radio, NRJ), de sa propre expérience, du témoignage de l'auteur Bernard Werber qui a fait une TCH, et de son propre questionnement sur l'après-mort.

Ce livre est intéressant par son nombre important de témoignages, et permet de se faire une idée sur la question ou du moins de confirmer ou non ce que chacun peut penser sur la thématique de l'après-vie. N'en attendez pas une explication, ce n'est pas le sujet du bouquin qui se  contente d'énumérer les "impressions, les visions, les vécus" des participants. Ce livre rejoint donc les conférences que fait Jean-Jacques Charbonier à travers la France et à l'étranger : la mise en avant de la TCH, puis les témoignages qui en découlent.

Ce que j'ai aimé dans ce livre, c'est qu'il est vraiment prenant pour ceux que le sujet intéresse et qui ont déjà lu d'autres bouquins sur la question. Ça peut être aussi une bonne première approche pour les autres, moins enclins à se tourner vers ce genre de thème.
Ce qui m'a par contre quelque peu dérangée, c'est le côté parfois narcissique de Charbonier, dans le genre : "j'ai inventé une super technique".
Alors, bien sûr, je n'en doute pas, mais le côté "moi, je", ça me dérange toujours un peu, même si il a a su créer apparemment pour certains un pont entre l'ici et l'après. 

Sinon, globalement, je me suis laissée embarquée par ce livre avec l'envie un jour, pourquoi pas de faire moi-même une TCH
"J'ai envoyé dix mille personnes dans l'au-delà" est un contenu d'aventures hors du commun porté par des personnes comme vous et moi avec un message porteur d'espoir, mais aussi d'interrogations et qui donne envie de lire les précédents opus de Charbonier pour en savoir un peu plus.

 

 

 

A lire sur le même sujet sur ce blog :
- Témoins de la vie après la vie
- Aventures de l'au-delà
- La vie après la vie

 

_________________

J'ai envoyé 10 000 personnes dans l'au-delà, de Jean-Jacques Charbonier - "audetourdunlivre.com"

Extrait :

C’est devenu une sorte de rituel le samedi matin.

Cela se passe dans un hôtel d’une grande ville, en général un Mercure ou un Novotel, parfois un Sofitel ou plus rarement un Pullman ; enfin, ce genre d’établissement où on peut louer une salle rectangulaire moquettée de cent cinquante mètres carrés minimum pour un alignement de tables disposées en « U » sur une quarantaine de mètres, quarante-trois chaises et autant de fauteuils qui accueilleront des participants souhaitant se faire hypnotiser. On appelle TCHistes ces singuliers expérimentateurs, car ils bénéficieront d’une séance de ce que j’ai nommé la trans communication hypnotique ou TCH.

Vers 8 h 30, je les vois arriver en buvant un café noir agrémenté d’un croissant, d’un bol de céréales et d’une coupelle de fruits frais arrosés de lait végétal. Je savoure ce moment, car je sais que la journée finira très tard ; la plupart du temps bien après minuit à l’issue des trois ateliers programmés. Celui de 15 heures suivra la séance de 9 h 30, tandis que le dernier débutera à 20 h 30 précises.

En général, je suis dans un coin de la salle de restaurant, celui qui permet d’observer les entrées dans le hall sans trop se faire remarquer. Il est très facile de les identifier ; ils portent un sac qui contient une grande couverture et un coussin. Dociles et attentifs aux consignes qui leur ont été données par mail ou par téléphone, ils n’ont pas oublié l’épais tissu qui leur permettra de ne pas trop grelotter quand ils seront sous hypnose. Ils ont appris récemment que la température du corps pouvait baisser d’environ deux dixièmes de degré toutes les dix minutes, et ils savent aussi que cet état si mystérieux dans lequel ils plongeront bientôt durera à peu près une heure et vingt minutes. Le coussin permet de ne pas avoir trop mal au cou, car leurs muscles seront totalement relâchés, si bien qu’en fin de séance leur tête leur semblera aussi lourde qu’une grosse pastèque reposant sur un fil de nylon.

Ces aventuriers qui veulent tester les pouvoirs mystérieux de leur propre conscience ne pourront prétendre au titre de TCHiste que trois heures trente plus tard, quand ils auront vécu leur fameuse expérience. Certains sont toutefois déjà initiés et en sont à leur deuxième, troisième, voire quatrième atelier.

TCH : l’acronyme m’est venu spontanément et naturellement quand j’ai eu l’idée de mettre en place cette technique particulière de communication avec ce que certains appellent l’au-delà. Puisque l’on nommait déjà trans communication instrumentale ou TCI les mises en contact avec les défunts par l’intermédiaire d’instruments tels que les magnétophones, les écrans de télévision ou les ordinateurs, il me sembla logique de parler de TCH lorsque ces « relations post mortem » s’effectueraient sous hypnose.

J’adore inventer des concepts résumés par un groupe de mots et je dois avouer sans aucune forfanterie que quelques-unes de mes trouvailles ont reçu un certain écho puisqu’elles sont reprises ici ou là dans des magazines spécialisés ou différents médias par d’autres scientifiques qui s’intéressent à mon sujet de prédilection : la vie après la mort. Par exemple, j’ai baptisé CAC ou conscience analytique cérébrale ce que les Orientaux désignent comme étant le « mental » : ce fameux ronronnement aussi assourdissant que constant émis par nos petits neurones, qui nous empêche d’avoir accès aux informations subtiles de notre CIE ou conscience intuitive extraneuronale. Ce que je nomme CIE n’étant en fait pas très différent de « l’Esprit » des spiritualistes. J’ai aussi inventé le terme d’expérience de mort provisoire ou EMP qui est de mon point de vue une terminologie plus adaptée qu’EMI ou expérience de mort imminente lorsque l’on évoque les fantastiques expériences vécues par certaines personnes en coma profond quand leur cœur a cessé de battre. Effectivement, on sait depuis mars 2001 qu’il ne faut que quinze petites secondes d’arrêt cardiaque pour se retrouver en état de mort clinique. Ce qui veut dire clairement que tous ces rescapés sauvés par des défibrillateurs automatiques ou par d’autres manœuvres plus complexes de réanimation ont bien connu la mort ; celle-ci n’était pas imminente ou proche (Near Death Experience ou NDE), mais bel et bien déjà présente, car il faut évidemment largement plus de quinze secondes pour ramener un patient à la vie, surtout quand il est réanimé à domicile ou sur la voie publique par les services d’urgence.

La TCH et la méditation permettent de se connecter avec notre CIE en mettant en sourdine les informations de notre très bavarde CAC. Voilà le principe. En général, quand nous avons une décision importante à prendre, nous activons aussitôt notre CAC pour trouver une solution en pesant le pour et le contre, en faisant des suppositions, en imaginant les conséquences de nos actes ou en créant des fausses peurs. Nous tournons en boucle les problèmes sans trouver d’issue et nous avons très mal à la tête.

Toutes ces réflexions et ces ruminations ne servent à rien, car la solution ne se trouve pas dans nos neurones. Elle est extraneuronale ; oui, c’est ça, dans notre CIE.

C’est en méditant que j’ai pris les meilleures décisions de ma vie.

Et alors que ma CAC me disait « Non tu es fou, ne fais surtout pas ça », ma CIE me criait juste l’inverse.

J’ai appris que notre intuition nous guide mille fois mieux que la réflexion ou que la logique du plus puissant des ordinateurs.

Il faut suivre ses intuitions en accordant sa confiance aux différents messages qu’elle nous délivre.

_____________________________

Livres Jean-jacques Charbonnier, livres gratuits, romans gratuits, Jean-jacques Charbonnier, j'ai envoyé 10 000 personnes dans l'au-delà, epub gratuit, mobi gratuit, pdf gratuit, trouver des livres gratuits, avis de livres, critiques de livres, meilleurs livres, meilleurs sites de livres, meilleurs blogs de livres, blog de livres, meilleures ventes livres, télécharger bd pdf gratuit, roman pdf gratuit, roman pdf, romans à télécharger, bande dessinée pdf

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article